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Gymnase Clermont
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Journée Nelson Paillou, le 22 septembre 2019....
Journée de découverte et pratique de sport en famille...
Venez nombreux...
Les vacances sont déjà finies...c'est déjà la rentrée pour tout le monde....
Même pour votre Club....le 09 Septembre prochain....
Tous à vos Doboks ....
A partir de cette saison, le contenu des passages de grade évolue :
· Une épreuve est supprimée : YAK SOK JA YOU KYORUGUI....
· Deux épreuves sont ajoutées : ARBITRAGE et HO SHIN SOUL
En ce qui concerne le Ho Shin Soul, nous vous invitons à vous connecter sur les pages "Ho shin soul vidéos" afin de prendre connaissance des contenus détaillés et illustrés pour les 1er, 2e, 3e et 4e dans.Consultez le cahier technique !
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L'épreuve d'arbitrage consiste en une épreuve orale vérifiant les connaissances relatives à l'arbitrage et au jugement des combats.
Les documents de référence sont :
· La filière arbitrage
· Règlement arbitrage des compétitions
· Règlement des compétitions
1. Philosophie du Taekwondo
Il est impossible de comprendre la philosophie du Taekwondo sans connaître ses origines et l’histoire de la Corée.
Fondée en 2333 avant Jésus Christ, la Corée était constituée à cette époque de trois royaumes : Silla, Koguryo et Baekche.
En l’an 688 après Jésus- Christ, le royaume de Silla parvint à chasser ses ennemis et à unifier la Corée grâce à des chevaliers appelés HWARANG.
Ces jeunes hommes qui pratiquaient le HWARANG-DO admiraient la nature et s’entraînaient à l’art de la guerre pour la justice et l’amitié.
Ils considéraient que l’esprit et le corps ne faisaient qu’un.
Sous l’influence du confucianisme, le loyalisme envers l’Etat devint une idée directrice et chacun se devait de respecter les points du code de ces chevaliers.
Ces points étaient :
1) Loyauté envers son pays.
2) Obéissance aux parents et aux aînés.
3) Honorer l’amitié.
4) Ne jamais battre en retraite.
5) Lorsque vous devez tuer, choisissez de le faire avec sentiment et honneur
2. Les 11 commandements
De nos jours, le Taekwondo moderne a modifié et transformé ces 5 points du code des chevaliers HWARANG en 11 commandements.
Ces 11 commandements sont :
1) Loyauté envers son pays
2) Respect des parents
3) Fidélité envers les époux
4) Respecter ses frères et ses sœurs
5) Loyauté envers ses amis
6) Respecter ses aînés
7) Respecter les enseignants
8) Ne jamais tuer sans raison
9) Avoir un esprit indomptable
10) Loyauté envers son école
11) Finir ce que l’on a commencé.
Toute personne qui pratique le Taekwondo se doit de suivre et de respecter ces 11 commandements car ils sont les bases de la philosophie du Taekwondo.
3. Les cinq principes du Taekwondo
Dans le monde moderne dans lequel nous vivons, il n’est pas toujours facile de suivre et de respecter ces 11 commandements.
C’est pour cela qu’en plus de ces 11 commandements, l’enseignement du Taekwondo comprend 5 règles de conduite connues sous le nom des 5 principes du Taekwondo.
C’est 5 principes sont :
1) Le respect de soi-même et des autres
2) L’humilité
3) La persévérance
4) Le self-control
5) L’honnêteté.
Ces principes ont pour rôle d’idéaliser le comportement des pratiquants dans le Dojang et dans leur vie de tous les jours.
4. Le « DO »
Le « Do » est un chemin spirituel dont le but est l’atteinte de la parfaite exécution du mouvement du corps par la volonté de l’esprit, permettant ainsi un développement harmonieux physique et spirituel donnant force et beauté du corps par la puissance de l’esprit.
Pour atteindre le « DO », il faut pratiquer le physique, respecter les 11 commandements et les 5 principes du Taekwondo mais il faut en plus former l’esprit en pratiquant la méditation.
5. La méditation
La méditation se pratique avant l’entraînement car comme le corps, l’esprit doit être échauffé.
Il faut fermer son esprit à tout sauf à ce que l’on va faire et imaginer que notre corps est comme une feuille qui repose sur un étang calme de manière à être relaxé totalement.
La méditation se pratique aussi après l’entraînement pour ramener l’esprit à son état initial.
Elle peut se pratiquer à n’importe quel moment de la journée car elle permet de se relaxer mentalement en apportant la sérénité de l’esprit.
La méditation combinée à l’entraînement physique et au respect des 11 commandements et des 5 principes du Taekwondo permet d’avoir un esprit sain dans un corps sain et de vivre en parfaite harmonie avec son corps et son esprit.
6. Conclusion
Comme chacun le sait, le Taekwondo est un art martial coréen permettant une défense efficace uniquement au moyen des armes naturelles du corps humain.
Cependant trop d’instructeurs et d’élèves négligent le « DO » qui est le but principal de cet art martial c’est-à-dire la recherche de la parfaite harmonie du développement du corps et de l’esprit.
Ils basent alors la pratique du Taekwondo sur la compétition et négligent ainsi tout l’aspect spirituel de ce merveilleux art martial.
Le mental nécessaire à la pratique du Taekwondo doit aussi apparaître dans les agissements de la vie normale quotidienne par l’application de la doctrine enseignée au Dojang, notamment le respect de l’autre et de soi-même qui pour moi est le but primordial.
Le taekwondoiste est l’ambassadeur du Taekwondo et de son comportement dépend la réputation du Taekwondo tout entier.
Comme disait mon Grand Maître Lee Beom Jhoo, le Taekwondo est un art martial sérieux qui ne peut être pratiqué que par des gens sérieux.
Le taekwondo est un art martial qui trouve naissance en Corée du Sud. Il peut se traduire par « la voie du pied et du poing ». C’est une discipline plutôt jeune puisque le nom de Taekwondo n’a été proposé qu’en 1955 par le général Chon Hong Hi. Ce sport est clairement le fruit du nationalisme étatique coréen, qui après avoir été occupée par la Japon, voulait s’éloigner un peu du karaté pour proposer son propre art martial.
Le taekondo est une discipline Olympique depuis 2000, et c’est d’ailleurs parmi les sports de combat, la seule autorisant les frappes avec le pied. On nomme le pratiquant, taekwondoïste et il s’entraîne ou combat dans un dojang. C’est un sport que l’on peut pratiquer dés le plus jeune âge, et il va nous permettre de travailler notre force physique, notre endurance et surtout notre souplesse. On trouve plus de 20 millions de pratiquants dans plus de 120 pays. Les pratiquants viennent se maintenir en forme tout en apprenant des techniques d’autodéfense.
(Article tiré de S.combat.com)
Comme beaucoup d'arts martiaux, le taekwondo s'appuie sur une tradition très ancienne, qui existait bien avant le Moyen Âge en Corée, à travers de nombreuses écoles, sous le nom de Gubah (수박), Subakhi, Subyok, Taekkyeon (태껸), Bikaksul, Subyokta et Gweonbeop (권법).
Le passé du taekwondo est décelable à travers l’histoire orale et les objets issus de l’époque des trois premiers royaumes de Corée (Goguryeo (고구려), Baekje (백제) et Silla(신라)) ; ainsi, la découverte en 1935 par des archéologues japonais de deux tombes royales (sur les plafonds desquels sont représentés des techniques et des positions de combat) atteste sans doute l’existence d’arts martiaux originels dans le royaume de Goguryeo, d’autres trouvailles archéologiques allant dans le même sens.
Le passé historique du taekwondo est principalement retracé par les peintures murales des tombes royales de l'époque Goguryeo (royaume fondé en 37 av. J.-C. parGojumong (고주몽), plus connu sous le nom de roi Dong Myeong Sung, et qui perdura jusqu’en 668). Les fresques de Muyang Chong et de Don Su-myo représentent des scènes d’entraînement, et celles de Samsil Chong montrent un homme dans une pose basique d’art martial. La datation historique de ces fresques oscille entre l’an 3 et l’an 427 de notre ère.
Une tribu qui avait fui de Goguryeo, Baekje, s’installa aux abords du bassin de la rivière Han (한). Le chef, Onjo-wang (온조왕), unifia toutes les tribus existantes et forma l’ancien royaume de Baekje en 18 av. J.-C. Comme dans les autres royaumes, les arts martiaux jouaient un rôle significatif dans la défense du pays. Ainsi naquit le susa(comparable au Hwarangdo de Silla). À cette époque, un autre prédécesseur du taekwondo, le subyokta, était pratiqué dans les villages du royaume sous la forme d'événement populaire, le gagnant des compétitions pouvant parfois devenir chef de village ou militaire. Ce fut néanmoins dans le plus petit des trois royaumes, Silla, que fleurirent les arts martiaux qui lui permirent de lutter avec plus ou moins de succès autant contre les attaques des royaumes voisins que contre celles des îles japonaises.
Le royaume de Silla fut fondé par Park Hyuk Geosae en 37 av. J.-C. et perdura jusqu’en 935 de notre ère. Bien qu’en plus d’être le plus petit des trois royaumes, Silla fut une société dite "primitive", celui-ci influença directement la naissance du taekwondo. Au départ désorganisé, ce royaume devint sous l’impulsion de son fondateur le plus puissant des trois royaumes, notamment grâce au développement d’une armée unie et disciplinée (dont les valeurs ne sont pas sans rappeler celles des chevaliers des chansons de geste du Moyen Âge en Occident). Le Hwarangdo (화랑도) créé par le 24e roi de Silla était d'abord une organisation militaire d’élite constituée par des soldats ayant fait leurs preuves durant la bataille. Ces jeunes recrues, appelés Hwarang (화랑) (jeunes nobles, « chevalier à la fleur »), pratiquaient une nouvelle forme d’art martial codifié, parallèlement aux autres matières institutionnelles. Leur influence ne fut probablement pas sans conséquence sur l'histoire militaire du royaume qui put tant maintenir ses ennemis à l'écart qu'unifier la Corée en 688 ap. J.-C. Notons qu'à cette époque, les arts martiaux traditionnels coréens prirent une ampleur particulière dans les institutions.
En 935, alors que tombe le royaume de Silla, se met en place la dynastie Goryeo (고려), fondée en 918 par Wang Geon (왕건). Dans les mémoires de Goryeo, un art martial proche du taekwondo fut d’abord appelé subakhi. Populaire auprès du peuple de Goryeo, il est probable que, de même qu'auparavant dans les autres royaumes, les rois aimaient assister aux compétitions de subakhi et récompenser les gagnants. Il est de notoriété que l’université nationale de Goryeo et la plus grande institution éducative sur la pensée confucéenne de l’époque, « Gukjagam », enseignaient systématiquement le subakhi jusqu'au plus haut niveau. En outre, la dynastie connut un essor commercial qui permit les échanges culturels, dont le subakhi. Inversement, le royaume subit les influences d'arts martiaux étrangers.